Où en étions nous ??? Ha oui, Shiraz!
Et bien Shiraz c'est avérée être une ville plutôt libérale avec une vie de nuit. Assez inusité en Iran. Et non, je ne parle pas de bars et de clubs, mais bien de magasinage. Les rues principales envahies de boutiques, de dépanneurs, de pharmacies et de...vendeurs de créatine à profusion! Oui, monsieur, poudre à gonfler les muscles à volonté! Chest, bras, bras, chest, chest, chest, bras, chest, bras, dos, chest, chest...bref, ça manquait d'équilibre tous ces muscles. C'est comme un haut de corps d' Arnold Schwarzenegger sur deux p'tits cure-dents! Bon, je m'éloigne du sujet, ce que je voulais dire, c'est qu'à minuit, les rues débordent de Shirazi qui font leurs emplettes de fin de journée. Bien entendu, y'a une raison à tout ça.... la chaleur est insupportable durant le jour! Il fait si chaud, tout est fermé. Les commerçants dorment dans le bazar, sur le bord de la rue, dans leur shop...ce qui m'amène à une parenthèse (après mûres réflexions et d'innombrables observations, j'en suis venue à la conclusion que si un jour je devenais commerçante dans un bazar d'Iran, je vendrais des tapis... plein de tapis. Question de me faire un genre de lit de tapis pour la sieste, qui dure quand même la moitié de la journée, c'est beaucoup plus confo. Ils sont tellement futés les vendeurs de tapis perses! Rusés et futés).
Et bien Shiraz c'est avérée être une ville plutôt libérale avec une vie de nuit. Assez inusité en Iran. Et non, je ne parle pas de bars et de clubs, mais bien de magasinage. Les rues principales envahies de boutiques, de dépanneurs, de pharmacies et de...vendeurs de créatine à profusion! Oui, monsieur, poudre à gonfler les muscles à volonté! Chest, bras, bras, chest, chest, chest, bras, chest, bras, dos, chest, chest...bref, ça manquait d'équilibre tous ces muscles. C'est comme un haut de corps d' Arnold Schwarzenegger sur deux p'tits cure-dents! Bon, je m'éloigne du sujet, ce que je voulais dire, c'est qu'à minuit, les rues débordent de Shirazi qui font leurs emplettes de fin de journée. Bien entendu, y'a une raison à tout ça.... la chaleur est insupportable durant le jour! Il fait si chaud, tout est fermé. Les commerçants dorment dans le bazar, sur le bord de la rue, dans leur shop...ce qui m'amène à une parenthèse (après mûres réflexions et d'innombrables observations, j'en suis venue à la conclusion que si un jour je devenais commerçante dans un bazar d'Iran, je vendrais des tapis... plein de tapis. Question de me faire un genre de lit de tapis pour la sieste, qui dure quand même la moitié de la journée, c'est beaucoup plus confo. Ils sont tellement futés les vendeurs de tapis perses! Rusés et futés).
Tapis perses...pour la modique somme de 15 000$. Vous comprendrez donc, que nous n'avons PAS de tapis perse comme souvenir! (Ne pas se fier à mon air blasé, Philippe me suit comme un paparazzi avec la mission irritante de me prendre en photo continuellement...je pense à confisquer l'appareil photo! Il me dit qu'il fait ça pour le compte de ma mère, qui se plaint ne pas me voir devant la caméra suffisamment souvent. Je pense plutôt qu'il en tire un malin plaisir!)
Phil et moi on prend donc le rythme de Shiraz, levé le matin, sortir en avant-midi, dormir ou lire ou travailler (ne s'applique qu'à Philippe bien sur, moi je ne travaille point), sortir en fin pm, aller souper, retourner se coucher....un cycle infernal me direz-vous, je sais, mais quand on pas le choix, on fait ce qu'on peut!
À Shiraz, on a visité une mosquée (et oui, encore, je commençais d'ailleurs à en avoir mon quota, c'est que voyez-vous....ça se ressemble pas mal tout ça) dont l'une des façades est en vitrail. Tôt le matin, avec un ciel clair, possiblement mieux en hiver (après une longue discussion sur le déplacement des astres avec un touriste allemand un peu spécial...palpitant comme discussion) on peut voir la réflexion des vitraux sur le tapis intérieur. L'attrape là-dedans, c'est qu'ils ont recouvert les vitraux de grands rideaux blancs, que seul le gardien de la mosquée peut ouvrir...moyennant un tip, si voyez ce que je veux dire. Nous ayant dit "No" après une première demande, on est allé tranquillement s'assoir dans la mosquée pour observer la lumière matinale filtrée par les vitraux que les rideaux laissaient tout de même passer. Et c'est à ce moment-là que j'ai soudainement pris conscience de la présence à proximité de d'autres touristes (c'est qu'on est pas beaucoup en Iran!) L'horreur! Un immense groupe organisé de chinois arrive à pleine vitesse. Ils sont beaucoup trop, parlent trop fort, leur groupe est doublé d'un guide qui hurle par-dessus, le tout encadré d'une famille (4 joyeux lurons) de japonais, qui quoi que sympathique, monopolise littéralement tout l'espace à photographier avec 6 caméras (oui, oui, le compte est bon, ça fait plus d'une caméra par personne) deux trépieds gigantesques et une motivation sans borne. Eurk! J'étais dégoûté de voir ce lieux de culte ravagé par une horde de touristes qui s'y promenait et bavardait sans porter aucune attention à ce qui les entouraient ni aux autres êtres humains à proximité.
HEYYYYYY, on est pas chez Tim Hortons un samedi matin bordel! FERMEZ LÀ!
La bonne nouvelle, c'est qu'ils ont suffisamment payé le petit monsieur de l'entrée pour qu'il ouvre un rideau (je le soupçonne d'ailleurs d'avoir acheté la paix vu l'intensité du harcèlement dont il était victime). Telle Catwoman, avec mon agilité légendaire, j'ai réussi à prendre qqs photos en demandant aux gens de bien vouloir enlever leurs foutus trépieds de la place 2 secondes! Et nous sommes partis en courant.
La voilà cette fameuse mosquée!
La tombe de Hafez, grand poète iranien, littéralement adoré par le peuple qui visite sa tombe en très grand nombre.
Après cette éprouvante visite, Phil et moi avons décidé d'aller s'exiler dans le désert, à Yazd. Si on pensait avoir eu chaud à Shiraz....merde, on avait rien vu! Par chance on avait un beau "Guesthouse" avec cour intérieure, on a donc passé tous nos après-midi à l'abri du soleil meurtrier (oui, meurtrier, c'est ce que ma peau semble crier tellement elle est sèche).
La cours intérieure de notre logis à Yazd
Une belle journée dans le désert en compagnie de Ali, notre guide, qui nous expliqua les dessous de la survie en terre désertique. C'est plutôt simple: Tu t'adaptes ou tu meures. Alors ils ont des tours à vent partout dans les villes, tours qui captent le vent de 1 à 8 directions possibles et le redirige vers les maisons ou les réservoirs d'eau potables.
Tours à vent
Et la maison aux pigeons, ou plutôt la tour à pigeon! C'est une tour qui servait à recueillir le guano (Ace Ventura est parmi nous) de pigeons qui servait d'engrais. Et il était très riche le monsieur caca de pigeon! La tour a qqs petites ouvertures permettant seulement aux oiseaux la taille d'un pigeon d'y entrer et des centaines de trous dans les murs. Bien sûr, elle est propre et utilisée à des fins touristiques seulement. Première fois de ma vie que je voyais un tel bâtiment!
The Pigeon's tower
Après notre retour à Téhéran en train (un train express....qui a pris 9 heures au lieu des 6 prévues. On dirait vaguement qu'on a pas la même définition "d'express"!), Philippe entrepris un pèlerinage politique. Philippe étant devenu une vedette internationale depuis notre dernier passage a Téhéran (c'est qu'il est charmant notre p'tit Philou!) avait un agenda bourré de rencontres formelles et informelles. Tous les jours, il partait à l'aventure dans le coins perdus de la ville, s'intoxiquant toujours, un peu plus chaque jour, au monoxyde de carbone. N'ayant ni l'intérêt ni la patience de jouer à la housewife qui boit son thé pendant qu'on parle politique iranienne (à l'exception près de la rencontre de M. Reza) je partais moi aussi à l'aventure chaque jour, qui finissait invariablement de la même façon...je me perdais dans les rues de Téhéran et ça me prenait au moins 1 à 2 heures avant de me retrouver. J'en ai sué des kilomètres!!
Cité oubliée dans le désert
Par chance, la seule et unique journée où j'ai décidé de prendre ça relax (douche, lavage, lecture, etc.)...une tempête s'est abattue sur la ville. Je vous jure on se serait cru dans un film! J'étais en train de lire quand la lumière de la chambre s'est mise à faire du code morse...bizarre...j'ai regardé par la fenêtre pour voir ce qui se passait dehors et........ Soudainement le ciel sans nuage se couvre. Je cherche le soleil qui est totalement obstrué par...hein!..c'est quoi dans le ciel?...du sable ?!?!? OH SHIT!!! Beaucoup de sable! C'était la tempête du siècle. Des vents de 100 km/hr, du sable partout, qui fouette le visage et réduit considérablement la vision des conducteurs. Le tout a duré 2 heures, assez pour ravager les parcs et malheureusement causer quelques morts et blessés dans la ville. En voici un extrait:
Heureusement, pas de tempête de sable pour notre départ 2 jours plus tard...ce qui n'a pas empêché notre vol de décoller avec 2h30 de retard!!! Faut comprendre cher public, qu'on était pas mal à boutte déjà Phil et moi. Levés à 9h00 am la veille, il était maintenant 8h00 am, et on avait toujours pas dormi. Sans compter qu'on s'embarquait dans un vol de 2 heures pour Doha, au Qatar, suivit rapidement d'un autre de 10 heures en route vers Jakarta en Indonésie. Ce fut une looooooooongue journée de 40 heures.
Voici ce que j'ai écouté dans l'avion:
The Grand Budapest Hotel (j'attribue la note de 4 étoiles:****),
Jack qqchose, Shadow recruit (**, je me sens généreuse),
Anchorman (mais c'est quoi ça?!?!?!, j'ai aucune tolérance pour les gens qui confondent "hurler des phrases sans queue ni tête" avec "humour"),
Pause cinéma pour faire du people watching dans l'avion, rien de bien divertissant, à ma grande déception,
Et je me suis finalement endormi sur Hunger Games (que j'avais déjà vu)
À mon réveil.... l'Indonésie!
P.S. J'ai oublié ma veste Burton à l'aéroport de Téhéran, je vis un grand deuil.


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